Au départ, il est toujours difficile d’imaginer de ce que sera fait le parcours. Arrivé sur la presqu’île d’Orbetello, au terme des 450 km du parcours, le constat est assez simple. Le parcours est fait de tout.

De bitume bien sûr dans et à proximité des agglomérations, mais surtout de chemins de terres dont certains sont très roulants, les fameuses routes blanches, et d’autre très cassants convenant mieux à un VTT qu’à un vélo démuni de suspension. Mais la majorité du parcours est constitué de chemins agricoles empierrés au rendement aléatoire. Sur ce genre de piste, l’attention est continue pour aller chercher la meilleure trace dans les ascensions et qui de l’autre côté ne permettent pas de lâcher totalement les freins dans les descentes.

Parmi les heureuses surprises figurent les deux longs passages dans les pinèdes après quelques kilomètres déjà et enfin le long des lagunes en vue de l’arrivée à Ortobello. Et aussi, quelques passages à gué d’une eau jamais très profonde qui ont tous ou presque pu être passés sur le vélo.

A une seule reprise, nous avons été confrontés à de la boue suite à la pluie de la nuit et qui a nécessité un arrêt pour débourrer ma roue arrière dans mon cas. Parmi les surprises figurent quelques longues ascensions et d’autres plus courtes mais au pourcentage important obligeant parfois à mettre pied à terre sur quelques dizaines de mètres.

En résumé, un parcours extrêmement varié en terme de profil comme de revêtements ponctués par la traversée de lieux qui font la renommée de la Toscane. Impossible de ne pas citer Volterra, San Gimignano et Sienne, mais aussi les petites villes de Buonconvento, Monteriggioni, Radicofani, Pienza et Pitigliano.